Pervers narcissique et sentiments
perversion narcissique associée à la violence psychologique du pervers est une machine à broyer les autres. Pourtant malgré la maltraitance psychique beaucoup de victimes ont l'impossibilité de se sortir seules de l'emprise de leur bourreau.
Combien de femmes ont vues leur tyran inquiet, triste et prêt à tout faire pour que "le joyaux de leur vie" retrouve le sourire ? Paradoxe étonnant entre le monstre manipulateur qui blesse volontairement et celui qui se transforme tout d'un coup en personne attentionnée.
"Dis moi que ce n'est pas de ma faute"
1) Le PN sentimental moyen
Le pervers narcissique moyen ne veut jamais être associé à un acte direct, volontaire, dont il serait perçu comme l'auteur et qui a blessé sa cible. En effet il n'y a aucun mécanisme manipulateur, aucune voie détournée ni aucune autre forme d'analyse pour la victime que « il m'a blessée ».
La Pn n'acceptera jamais d'être perçu directement comme un individu mauvais, nocif et c'est dans l'optique d'être rassuré sur son image qu'il devient attentionné. Malheureusement, ce type d'action bénéficie même si cela n'est pas le but immédiat de cette manœuvre, à ancrer encore plus profondément la victime dans une spirale d'illusions sentimentale.
Souvent la femme pense que si la personne est aussi attentionnée après l'avoir blessé, c'est qu'il l'aime. Comment pourrait t-il être un monstre alors qu'il vient de se montrer si attentif et généreux ? La martyr est pourtant consciente du malaise intense qu'il existe dans la relation, pourtant la recherche du bon côté prédomine sur la globalité du tortionnaire.
Cependant, l'inquiétude du pervers narcissique montrée sur l'instant est réelle. Le sadique ne va pas chercher à simuler se sentiment d'inquiétude puisqu'il est réel. Néanmoins il s'agit d'un sentiment anormal ! En effet, il n'est pas lié au traumatisme de faire souffrir autrui mais à leur propre blessure narcissique. Le PN a besoin d'être rassuré en entendant sa victime lui indiquer qu'il n'est pas l'auteur du mal.
Certains sentiments du manipulateur pervers narcissique ne sont pas simulés. L'absence d’ambiguïté sur une partie de leur comportement et la perception directe par la victime d'une manœuvre destinée à la blesser sera une véritable source de souffrance pour le pervers. Il ne faut donc pas confondre angoisse narcissique du dégénéré à une forme d'intérêt concernant sa victime !
2) Le PN qui veut votre mort !
Attention, même si la tous les pervers narcissiques sont des trous noirs, certains présentent un risque absolut ! En effet, si le PN moyen est capable d'éprouver des sentiments en sa faveur et ne veut pas que sa victime ai conscience du niveau de torture qu'il lui fait subir volontairement, d'autres sont différents.
La haine, l'agressivité, l'avilissement porté par exemple au long des années peuvent pousser la perversion narcissique au stade où le prédateur souhaite votre déchéance ultime.
Vous, une fleur qui se fane. Lui, le désherbant quotidien ! Le perversion narcissique évolue par palier mais la gravité de la situation devient ultime si le PN sent sa proie lui échapper ou tout simplement parce qu’il éprouve une haine sans limite envers elle. Auteur, artisan quotidien, tortionnaire au tranchant impeccable, il use sa victime jusqu'à la dépression. Si l'isolement de sa proie est complète alors il est possible d'arriver à des actions malheureuses. Parfois, la victime n'entrevoit plus d'issue ou prend conscience qu'elle n'arrivera jamais à s'en détacher et elle choisit la mort par suicide.
Si vous êtes victime d'un pervers narcissique n'hésitez pas à vous faire accompagner car l'isolement est sa principale arme contre vous
